De nombreux artistes ont eu  envie d'inventer ou de réinventer Paris,

ce Paris qui nous parle et nous fait rêver, ce Paris aux multiples facettes, 

capitale cosmopolite, particulière, attachante et étonnante.

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Parmi eux, on pense d'abord à Piaf,

qui dans le monde entier, a marqué les esprits avec La vie en rose qu'elle a écrite en 1946, et Padam-Padam (1951),  L'hymne à l'amour (1950), Sous le ciel de Paris (1954), Milord (1959), 

Non, rien de rien (1960),...

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Figure emblématique du cabaret, Joséphine Baker,

célèbre meneuse de revue aux Folies Bergères nous a laissé J'ai deux amours et La tonkinoise (1930) qui nous font revivre ses origines métissées afro-américaines et amérindiennes,

ainsi que l'époque bouleversante où elle a incarné la première star noire

et suscité l'enthousiasme des Parisiens pour le jazz et les musiques noires.

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Avant elle, Mistinguett,

dans les années 20, enchaîne les opérettes à succès qui nous ont laissé la fameuse chanson : 

Ça, c'est Paris !

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On voit fleurir les guinguettes au bord de la Seine et le Paris-musette, 

tous ces couples qui partaient guincher sur des airs entraînants comme La java bleue créée par Fréhel en 1937, Quand on s'promène au bord de l'eau (1936) chantée par Gabin, 

et La Romance de Paris (1941) de Charles Trenet...

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On va avec bonheur à Saint-Germain-des-Prés,

quartier au charme particulier dont le mystère ne cesse d’étonner et inspirer de nombreux auteurs.

On y écoute Ne me quitte pas de Jacques Brel, Y'a d'la joie, La mer, Que reste-t-il de nos amours de Charles Trenet, L'eau à la bouche (1960), La javanaise (1962), Elisa (1969) de Serge Gainsbourg... Juliette Gréco y chante Parlez-moi d'amour (1967)...

Et le thème qui fait s'envoler les cœurs restera Il est cinq heures,

Paris s'éveille «…La tour Eiffel a froid aux pieds , L'Arc de Triomphe est ranimé… »

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